Favorisées par des sollicitations physiques répétées, elles peuvent être renforcées par certaines maladies chroniques ou rentrer dans le cadre de syndromes rhumatismaux inflammatoires.
Le traitement est essentiellement préventif (repos, ergonomie…). En cas de persistance, il est souhaitable de privilégier le traitement médical sous forme de physiothérapie (kinésithérapie ou infiltration), quant à la chirurgie elle n’est à envisager qu’après au moins 6 mois d’évolution défavorable et peut associer :
⁃ un geste tendineux : désinsertion partielle musculaire ce qui provoque une détente tendineuse
⁃ un geste articulaire : nettoyage
⁃ un geste neurologique : décompression d’une branche nerveuse alentour (nerf radial ou nerf cubital)
Le geste est rapide et se réalise habituellement sous anesthésie loco-régionale au cours d’une hospitalisation ambulatoire.
Les suites n’imposent qu’un repos physique et sportif de un mois.
Les résultats sont bons dans plus de 3/4 des cas, en effet 20 à 25 % des opérés voient leurs douleurs persister bien qu’étant moindres sans que cela soit prédictible. Il faut attendre au moins trois mois avant que le résultat ne soit définitivement acquis.
Les tendinites du coude sont une pathologie bénigne qui ne met pas en péril la fonction du bras mais qui peut entraver un quotidien professionnel ou gâcher une activité de loisir. Le traitement chirurgical ne promet pas des miracles mais peut soulager ceux qui ont échappé à un traitement médical protecteur bien conduit.
C’est au cours de la consultation que le chirurgien vous donnera plus de détail sur le principe de la chirurgie, les suites et les complications éventuelles. Ainsi vous pourrez en toute connaissance de cause prendre une décision sereine.
