L’opération :
Elle dure environ une heure et l’entrée à la clinique se fait le plus souvent le matin de l’opération. Une anesthésie générale ou par rachianesthésie est indispensable.
Tous nos chirurgiens pratiquent cette chirurgie par voies mini-invasives antérieure et antéro-externe qui ont les avantages de :
– ne sectionner aucun muscle ou tendon lors de la voie d’abord
– diminuer le risque de luxation dans les suites de l’opération
– assurer une restitution de la longueur du membre inférieur opéré à la fin de l’opération car les jambes sont visualisées de manière allongée pendant l’opération.
Après coupe du col fémoral et exérèse de la tête fémorale usée, le remplacement de l’articulation touche les deux versants de l’articulation :
– le cotyle : le chirurgien fraise de manière sphérique le cotyle (partie articulaire de la hanche au bassin) pour y implanter un cotyle prothétique qui vient resurfacer l’articulation de la hanche au bassin.
– le fémur : une tige fémorale sera implantée et coiffée d’une tête venant s’articuler avec le cotyle prothétique.
En fonction des indications et de vos motivations, nous pouvons réaliser cette chirurgie de manière bilatérale, ou en ambulatoire en encadrant de manière méticuleuse votre opération.
Les différentes prothèses :
Chaque chirurgie est planifiée à partie de vos radiographies ou d’un scanner réalisés avant l’intervention. En fonction de l’anatomie et de l’usure, nous utiliserons des implants dit «standards» adaptés à la taille de votre cotyle et de votre fémur ou des implants «sur mesure». Ces implants sur mesure seront uniques et fabriqués pour correspondre parfaitement à votre anatomie et restaurer les fonctions de votre articulation ainsi que la tension des muscles de votre hanche.
Différents couples de frottement peuvent être mis en place au niveau de l’articulation de la prothèse. En fonction de votre âge et de vos activités, nous utiliserons la plupart du temps des couples en céramique qui montrent la plus grande longévité ou des couples avec une tête en alliage de chrome/cobalt et un cotyle recouvert de polyéthylène. En cas de risque de luxation ou de reprise itérative de prothèse pour des complications, nous mettrons en place une prothèse dite «à double mobilité» qui diminue les luxations en conservant les mouvements de la prothèse.
Il existe enfin des prothèses plus massives permettant de reconstituer des parties manquantes osseuses au bassin ou au fémur que nous réservons aux usures très avancées avec destruction d’une partie de l’os ou aux cas de reprise de prothèse pour complications.