L’articulation du genou est un système mécanique constitué de 3 os : fémur, tibia, rotule.
Des surfaces de glissement : le cartilage entre les segments osseux permettent le mouvement.
Des ligaments assurent la cohésion entre les surfaces cartilagineuses.
Une poche ferme l’articulation permettant le maintien d’une huile : la synovie pour favoriser le glissement, les menisques jouent un rôle d’amortisseur.
La chirurgie prothétique du genou intervient sur les cartilages.
Le cartilage est un tissu vivant dont l’épaisseur se reconstitue tous les jours pour faire face à son usure naturelle.
La principale cause de consultation est le vieillissement articulaire, le cartilage disparaît, phénomène naturel : c’est l’arthrose.
L’articulation devient douloureuse, se déforme, s’enraidit gênant la marche. Cela dépend de la génétique propre à chaque individu.
D’autres causes peuvent entraîner également la destruction du cartilage : fracture, rupture ligamentaire, maladie inflammatoire rhumatoïde,déformations osseuses,infection etc.
L’usure cartilagineuse peut-être globale
le chirurgien proposera le remplacement de tous les cartilages : rotule, fémur, tibia par des surfaces prothétiques métalliques avec du polyéthylène permettant le glissement du métal : c’est la prothèse totale de genou. Avec un scanner la forme des cartilages peut être reproduite à l’anatomie du patient : c’est la prothèse totale de genou sur mesure.
Seule une partie du cartilage peut-être usée et l’on propose alors des remplacements, tibia fémur ou rotule fémur ou une combinaison des deux, ce sont les prothèses partielles ou unicompartimentales de genou.
L’hospitalisation est de plus en plus courte voire réduite à la journée c’est la chirurgie ambulatoire, grâce aux progrès de l’anesthésie, au progrès de la forme des implants, au progrès de la prise en charge de la douleur. Ces interventions sont menées sous anesthésie générale ou partielle.
La récupération minimale nécessite entre deux et six mois mêmes si la marche débute dès le premier jour postopératoire. (donc arrêt de travail en corrélation si besoin)
Le but ultime est de redonner mouvement, absence de douleur et de se rapprocher d’une vie normale y compris sportive.
La durée de vie des prothèses est de l’ordre d’une vingtaine d’années et une réintervention est possible.
Les complications de l’ordre de 2 à 5 % vous seront expliquées à la consultation ;
Elles sont représentées par : la raideur, les douleurs résiduelles, la phlébite, l’embolie pulmonaire, l’infection, l’usure prothétique, les débricolages de l’implant par rapport à sa surface d’ancrage osseuse .
