Les SYMPTOMES sont nombreux et entravent le quotidien :
⁃ La plainte principale est la douleur, surtout aux efforts même légers. Elle entraîne une appréhension, une faiblesse et peut confiner à une raideur qui limite l’ouverture de la main
⁃ La déformation caractéristique est une « bosse » à la base du poignet, associée lorsque le tableau évolue depuis longtemps à une hyperextension compensatrice de la base du pouce (le pouce prend alors une forme de « Z »).
Le TRAITEMENT passe par plusieurs étapes
⁃ Les attelles, à port nocturne, qui en mettant l’articulation au repos la nuit, rendent la journée plus confortable
⁃ Les infiltrations, salutaires pour leur action anti-inflammatoire antalgique. On peut aller jusqu’à 3
⁃ La chirurgie : elle est réservée à un échec des 2 premières tentatives, car comme toute chirurgie, elle comporte des risques et implique des conséquences.
Les CHIRURGIES de la Rhizarthrose sont nombreuses, chacune comporte des indications particulières qui sont à adapter en fonction de la sévérité de l’atteinte initiale et surtout de la demande fonctionnelle du patient.
Ainsi on parle :
⁃ Trapézectomie : l’ablation simple de l’os articulant le pouce au poignet
⁃ Ligamentoplastie : qui asure un coussin amortisseur
⁃ Greffe de cartilage : qui remplace celui qui est usé
⁃ Prothèse : qui remplace l’articulation arthrosique
⁃ Bouton de Pyrocarbone : qui resurface l’articulation
⁃ Arthrodèse : qui bloque l’ensemble
Les SUITES opératoires dépendent de la technique utilisée et de la qualité de l’os résiduel. La plupart du temps, une immobilisation par attelle ou plâtre est conseillée 3 à 5 semaines.
L’inactivité varie en fonction des capacités de récupération de chacun mais surtout des activités professionnelles ou de loisir : il faut raisonnablement 3 semaines de repos mais l’arrêt de travail peut aller jusqu’à 2 mois. Au final il faudra 6 mois pour oublier son pouce.
